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L’Assurance maladie rembourse une partie de ces frais mais peut laisser un reste à charge : une complémentaire santé peut par conséquent se révéler utile.
Une femme sur deux ne voulant pas d'enfant utilise la pilule, note l'enquête "Fécond" (2010) : pourtant, ce mode de contraception majoritaire n'est pas toujours remboursé par l'Assurance maladie.
Des remboursements inégaux
Parmi les moyens de contraception remboursés à 65% par l’Assurance Maladie (sur prescription médicale) figurent les implants contraceptifs, les dispositifs intra-utérins (DIU) (ou stérilets) et les diaphragmes. Jusqu’au 31 mars 2013, l’ensemble des pilules contraceptives était également remboursé sur cette même base, mais certaines pilules (3e et 4e génération) ne sont désormais plus remboursées. Ces contraceptifs sont remboursés à 100% pour les jeunes filles mineures d’âgées au moins 15 ans.
A noter que la contraception d'urgence hormonale est disponible en pharmacie sans prescription médicale et être délivrée de manière anonyme (et gratuite) aux jeunes filles mineures.
Les préservatifs non remboursés
D’autres moyens de contraception sont exclus de ce processus de remboursement : c’est, donc, le cas de certaines pilules contraceptives (3e et 4e génération), mais également des patchs contraceptifs, des anneaux vaginaux et des capes cervicales. Il en est de même pour les préservatifs (masculins et féminins) et les spermicides.
A noter, de même, que certains contraceptifs (notamment les préservatifs) sont disponibles gratuitement dans les centres de planification ou d'éducation familiale (CPEF) pour les jeunes filles mineures souhaitant garder le secret (ainsi que pour les femmes majeures n'ayant pas d'assurance maladie).
Les complémentaires santé peuvent, de leur côté, prendre en charge tout ou partie des frais non remboursés. La plupart propose en effet des forfaits de prévention, pouvant prendre en compte les pilules non remboursées (3e et 4e génération), les patchs voire même les préservatifs.